- Lors d’un titrage direct, une entité, le titrant, située dans la burette, réagit directement avec le titré.
- Lors d’un titrage indirect, on titre une espèce chimique après avoir réalisé une réaction chimique.
Charles Guillaume Scheele, pharmacien suédois, découvrit le dichlore au XVIIIème siècle. Ce gaz intervient dans la fabrication de l’eau de Javel ; celle-ci doit son nom à un ancien village qui est aujourd’hui un quartier de Paris. C’est à Javel que Claude Louis Berthollet, directeur à la manufacture des Gobelins, fabriqua ce produit décolorant et désinfectant et l’employa en 1785 au blanchiment des toiles textiles.
[Lire]Titrages par suivi pH-métrique
Rappels
Dosage, titrage
- Doser une espèce chimique dans une solution consiste à déterminer expérimentalement la concentration molaire de cette espèce chimique dans la solution.
- Lorsqu’un dosage s’appuie sur une réaction chimique on parle de titrage.
Conditions à remplir pour qu’une réaction chimique puisse être utilisée lors d’un titrage
Pour pouvoir être utilisée lors d’un titrage, une réaction chimique doit être :
- rapide ;
- unique dans le milieu (elle seule doit consommer l’entité dosée) ;
- la modélisation d’une transformation chimique totale.
Point équivalence
- Le point d’équivalence (ou équivalence) d’un titrage est le point où on change de réactif limitant.
- À l’équivalence, l’entité titrée et l’entité titrante ont été introduites dans les proportions stœchiométriques. Ces deux entités (titrée et titrante) sont donc absentes dans le milieu au point d’équivalence.
Titrage par suivi pH-métrique d’un acide ou d’une base
Titrage d’une solution d’acide nitrique (acide fort) par une solution de soude (base forte)
On réalise le titrage d’une solution d’acide nitrique $\ce{HNO3}$ de volume $V_A = \pu{10 mL}$ et de concentration $C_A$ inconnue, par une solution de soude de concentration $C_B = \pu{0,02 mol.L-1}$. On réalise un suivi pH-métrique et on traite les données expérimentales grâce au logiciel Graphical Analysis de Vernier.
[Lire]Titrage des ions chlorure présents dans une solution de sérum physiologique par suivi conductimétrique
Documents
Solution physiologique
Une solution physiologique est un liquide isotonique au sang, c’est-à-dire exerçant la même pression osmotique sur les membranes cellulaires que les principaux fluides corporels, en particulier le sang humain. Une telle solution est également nommée liquide physiologique ou, improprement, sérum physiologique (en fait il ne s’agit pas d’un sérum car il ne provient pas directement du sang).
La solution est généralement composée d’eau distillée et de chlorure de sodium ($\ce{NaCl}$) dilué à 9 pour $1\,000$ (c’est-à-dire une solution à 0,9 % de masse/volume de $\ce{NaCl}$, soit $\pu{9 g.L-1}$).
[Lire]Titrage d'une solution de vinaigre par conductimétrie
Documents
Composition du vinaigre issu d’une solution aqueuse d’éthanol
La plupart des vinaigres issus d’une solution aqueuse d’éthanol ont une teneur en acide acétique d’environ 5 à 8 % en masse ainsi que de faibles teneurs en acide tartrique et acide citrique. Le potentiel hydrogène ou $pH$ de ces vinaigres est généralement de l’ordre de 3, avec un minimum d’environ 2.
Les quantités minoritaires d’autres composés organiques, à l’origine de caractéristiques organoleptiques spécifiques, dépendent de la nature de la solution initiale ainsi que du mode d’élaboration et d’un éventuel élevage sous bois : acide gallique, 4-hydroxybenzaldéhyde, catéchine, acide vanillique, acide caféique, acide syringique, vanilline, syringaldéhyde, acides coumariques (paracoumarique, orthocoumarique et métacoumarique), méthoxybenzaldéhyde, acide sinapique, salicylaldéhyde, scopolétol, vératraldéhyde, etc.
[Lire]Dosage par étalonnage d'un sérum physiologique
Documents
Solution physiologique
Une solution physiologique est un liquide isotonique au sang, c’est-à-dire exerçant la même pression osmotique sur les membranes cellulaires que les principaux fluides corporels, en particulier le sang humain. Une telle solution est également nommée liquide physiologique ou, improprement, sérum physiologique (en fait il ne s’agit pas d’un sérum car il ne provient pas directement du sang).
La solution est généralement composée d’eau distillée et de chlorure de sodium ($\ce{NaCl}$) dilué à 9 pour $1\,000$ (c’est-à-dire une solution à 0,9 % de masse/volume de $\ce{NaCl}$, soit $\pu{9 g.L-1}$).
[Lire]Conductimétrie
Courant électrique
On appelle courant électrique le déplacement d’ensemble de charges électriques.
- Dans les solides, les charges mobiles sont les électrons ;
- Dans les solutions ionique, les charges mobiles sont les ions.
- À l’extérieur d’un générateur, le courant électrique circule du point de plus haut potentiel électrique (borne $+$ du générateur) vers le point de plus bas potentiel électrique (borne $-$ du générateur).
- Cette circulation correspond à la circulation des charges positives.
- Dans un circuit solide, aucune charge positive ne peut se déplacer. Les électrons circulent donc dans le sens opposé au sens de circulation du courant électrique.
- Toute solution ionique est électriquement neutre : elle contient donc forcément des cations et des anions. Les cations circulent dans le même sens que le courant électrique alors que les anions circulent dans le sens opposé au sens de circulation du courant électrique.
Conductance d’une solution ionique
Résistance et conductance
Rappel
Lorsqu’on mesure la tension électrique $U$ aux bornes d’un conducteur ohmique et l’intensité $I$ du courant électrique le traversant, on constante que ces deux grandeurs sont proportionnelles : $U = R\cdot I$. $R$ le coefficient de proportionnalité est appelé la résistance électrique du conducteur ohmique. On peut aussi écrire cette relation sous la forme $I = G \cdot U$ où $G = 1/R$ est la conductance du conducteur ohmique (unité : $\pu{S}$, siemens).
[Lire]Détermination de la composition d'une solution colorée, loi de Beer-Lambert
Il est assez facile de calculer la concentration massique ou la concentration molaire lorsqu’on sait comment la solution a été préparée : il suffit de diviser la masse (ou la quantité de matière) de soluté apporté par le volume du solvant1.
Mais comment déterminer la concentration en soluté apporté d’une solution que l’on n’a pas préparé ? Comment vérifier la valeur de la concentration en soluté apporté d’une solution ?
Ce chapitre introduit une méthode permettant de répondre à ces questions à la condition que la solution soit colorée !
[Lire]
Le pH
Georges Carpéni
Maître de Conférences à la faculté des Sciences de Marseille
Novembre 1949
Ces deux lettres mystérieuses pH, il n’est personne qui ne les ait entendu prononcer dans les occasions les plus diverses : les médecins parlent du pH sanguin ou intestinal, les parfumeurs du pH de la peau. S’ils savent que cette abréviation a quelque rapport avec l’acidité, le public et même ceux qui professionnellement y ont constamment recours, ignorent bien souvent en quoi le pH consiste exactement : la définition n’en est certes pas simple. L’article ci-dessous sera pour beaucoup d’une lecture difficile : il n’est pas possible qu’il en soit autrement. Nous espérons cependant qu’il pourra, tel quel, rendre service. Les lecteurs verront, tout au moins, qu’il s’agit là d’une notion aussi importante pour la biologie que pour l’industrie et qu’il faut en avoir entendu parler.
[Lire]Dosage d'un antiseptique : l'eau de Dakin
Documents
Eau de Dakin
La liqueur de Dakin (eau de Dakin) est une solution antiseptique utilisée pour le lavage des plaies et des muqueuses, de couleur rose et à l’odeur d’eau de Javel. Elle a pour avantage de ne pas être colorante (contrairement à l’éosine, par exemple) et de ne pas produire de sensation d’irritation à l’usage (contrairement à la Bétadine par exemple).
Lors de la Première Guerre mondiale, le chimiste d’origine britannique, installé aux États-Unis, Henry Drysdale Dakin met au point avec le chirurgien français Alexis Carrel un antiseptique (dont la substance active est l’eau de Javel) pour les plaies ouvertes ou infectées, dans le cadre des travaux de ce dernier sur le traitement des plaies de guerre.
[Lire]Détermination de la composition d'une solution colorée, loi de Beer-Lambert
À ce stade de l’année, nous connaissons les grandeurs « concentration massique » et « concentration molaire ». Il est assez facile de calculer leur valeur lorsqu’on sait comment la solution a été préparée : il suffit de diviser la masse (ou la quantité de matière) de soluté apporté par le volume du solvant1.
Mais comment déterminer la concentration en soluté apporté d’une solution que l’on n’a pas préparé ? Comment vérifier la valeur de la concentration en soluté apporté d’une solution ?
[Lire]