Les effets de marées

Terminale C et E – Collection Eurin - Gié, Hachette

Les effets de marée sont fréquemment cités. On les invoque, par exemple, pour expliquer la nature particulaire des anneaux de Saturne ou pour récuser telle hypothèse sur la formation des planètes.

Si l’on considère un point matériel, soumis aux seules actions gravitationnelles, son accélération $\vec{a} (M)$ au point $M$ relativement à un référentiel galiléen, est :

$$ \vec{a} (M) = \overrightarrow{G} (M) $$

où $\overrightarrow{G} (M)$ est le champ gravitationnel en $M$. De façon tout à fait extraordinaire, cette accélération est indépendante de la masse du corps ! C’est, sous une forme plus générale, la fameuse loi de chute des corps : dans le vide, tous les corps tombent également vite . Cette simplicité fondamentale est bien connue de tous, mais peut-être n’en tire-t-on pas suffisamment les conséquences. L’impesanteur est l’illustration évidente de la propriété précédente. Supposons, par exemple, un vaisseau spatial en mouvement sous l’action des seules forces gravitationnelles. Si le mouvement du vaisseau est une translation d’accélération $\vec{a}$ (relativement à un référentiel galiléen), dans un champ de gravitation uniforme $\overrightarrow{G}$, on a :

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