Couleur des objets

Spectre d’une lumière

Spectre de couleur d’une lumière

  • On appelle spectre de couleur d’une lumière le résultat de l’analyse de cette lumière par un spectroscope (ou spectromètre).
  • Un spectroscope, composé de prismes, dévie différemment les différentes radiations de la lumière en fonction de leur longueur d’onde car l’indice de réfraction d’un milieu transparent homogène est différent pour chacune de ces radiations.

Spectre de la lumière blanche

  • Le spectre de la lumière blanche est composé de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ;
  • Le spectre est continu : toutes les radiations sont présentes entre le rouge et le violet ;
La lumière blanche est une lumière polychromatique, elle est composée d’une infinité de radiations (d’ondes électromagnétiques sinusoïdales) de longueurs d’ondes différentes.

Spectre de la lumière d’un laser hélium-néon

  • La lumière produite par un laser hélium-néon est constituée d’une seule radiation de longueur d’onde $\pu{632 nm}$. Cette lumière est rouge.
  • Le spectre est un spectre de raies : une ou plusieurs raies colorées se détachent sur un fond sombre.
La lumière du laser hélium-néon est une lumière monochromatique, elle est composée d’une seule radiation.

Spectre du magnésium

  • La lumière émise par du magnésium est constituée de nombreuses radiations dont les raies s’étalent sur tout l’intervalle du visible. Cette lumière est blanche.
  • Le spectre est un spectre de raies.
La lumière émise par du magnésium est une lumière polychromatique, elle est composée de plusieurs radiations de longueurs d’ondes différentes.

Distribution spectrale de la lumière

  • Connaître les radiations qui composent une lumière est insuffisant ; il est aussi nécessaire de déterminer l’intensité de chacune de ces radiations. On utilise dans ce but un spectrophotomètre.
  • Une distribution spectrale est un diagramme représentant l’intensité lumineuse en fonction de la fréquence ou de la longueur d’onde des radiations composant la lumière

Couleur perçue et couleur spectrale

Couleur perçue

  • Les deux distributions spectrales sont issues de l’analyse de des lumières émises par le Soleil et par une LED.
  • Ces deux lumières sont perçues comme pratiquement identiques, elles laissent la même impression aux personnes qu’elles éclairent.
La couleur perçue d’une lumière est l’impression visuelle qu’elle nous laisse. Ce n’est pas une propriété intrinsèque de la lumière.

Couleur spectrale

On appelle couleur spectrale, la couleur de la radiation monochromatique présente dans le spectre de la lumière blanche, qui laisse la même impression de couleur que la couleur perçue.
  • À toute couleur spectrale correspond une couleur perçue.
  • Toute couleur perçue ne correspond pas forcément à une couleur spectrale (le magenta, le marron par exemple).

Synthèse additive des couleurs

Pourquoi perçoit-on des couleurs autres que le rouge, le vert et le bleu ?

  • Lorsqu’un cône reçoit de la lumière il produit un signal électrochimique en rapport avec la quantité de lumière absorbée.
  • Comme chaque cône est sensible à un large intervalle de longueurs d’ondes qui se chevauchent, toute lumière, même monochromatique, peut exciter plusieurs cônes.
Une radiation, même monochromatique (couleur spectrale), peut exciter les trois cônes.

Exemple

Le spectre de gauche est celui d’une lumière polychromatique, formée d’une radiation «  rouge » et d’une radiation «  bleu ». Le spectre de droite est celui d’une lumière monochromatique, formée d’une radiation «  jaune ». Ces deux lumières génèrent la même sensation au niveau du cerveau.

[Lire]

Vision et couleurs

Les images se forment sur la rétine

Quelques zones de la rétine :

  • Macula : région centrale, située proche de l’axe optique ;
  • Fovéa : région centrale de la macula ;
  • Papille : région d’émergence du nerf optique.

Distribution des photorécepteurs sur la rétine

  • La fovéa est formée par des photorécepteurs appelés cônes ($\approx \pu{5 millions}$) ;
  • Le reste de la macula et la périphérie de la rétine sont composées de photorécepteurs appelés bâtonnets ($\approx \pu{120 millions}$) ;
  • La papille ne comporte aucun photorécepteur : c’est le point aveugle (Blind Spot sur le graphique).

Courbes d’absorbance des photorécepteurs

> Courbe en pointillés : bâtonnets, courbes en traits plains : cônes.

Répartition des cônes dans la fovéa

Remarque

  • Comparer le nombre de R et de B.
En vision photopique, l’œil est peu sensible au bleu.

Répartition des bâtonnets sur la rétine

La densité de bâtonnets est maximale pour une direction correspondant à un angle de 17°.

Bâtonnets

- Tirent leur nom de la forme des cellules nerveuses spécifiques - Captent la lumière grâce à un pigment : la **rhodopsine** ; - Ne sont pas sensibles à la couleur ; - Sont très sensibles à faible luminosité ; - Ne permettent pas une vision très précise ; - Sont surtout sensibles au mouvement.

Cônes

  • Tirent leur nom de la forme des cellules nerveuses spécifiques ;
  • Sont sensibles à la couleur ;
  • Sont très sensibles lorsque la luminosité est forte ;
  • Permettent une vision très précise.

Utilisation des photorécepteurs

  • Aux faibles luminosité, la vision est essentiellement due aux bâtonnets : vision scotopique ;
  • Aux luminosités moyennes ou forte, la vision est essentiellement due aux cônes : vision photopique ;
  • Aux luminosités intermédiaires, les deux catégories de photorécepteurs interviennent : vision mésopique.

Réflexion : Justifier ces affirmations

  1. Les objets « perdent leur couleur » lorsque la luminosité diminue — « la nuit, tous les chats sont gris » ;
  2. Deux morceaux de papier coloré, bleu et rouge, éclairés avec une lumière très lumineuse, pour lesquels le rouge est plus brillant que le bleu, apparaissent avec un contraste inversé à l’obscurité ;
  3. Lorsqu’on observe les détails d’un objet, on le place en face de son visage ;
  4. À une faible luminosité, on perçoit moins les détails d’un objet ;
  5. Pour percevoir le mouvement d’un objet il ne faut pas le regarder directement ;
  6. Si on fixe son attention sur un objet rouge et que l’on regarde ensuite une surface blanche, celle-ci paraît légèrement cyan ;
  7. Dans les « blocs » de chirurgie, les vêtements du personnel sont bleu ou vert.

Annale : Condensateur d'un flash

On se propose d’étudier le fonctionnement d’un flash d’appareil photographique jetable. Pour obtenir un éclair de puissance lumineuse suffisante, on utilise un tube flash qui nécessite pour son amorçage, une forte tension (au moins $\pu{250 V}$) pour émettre un éclair très bref. Pour stocker l’énergie nécessaire au fonctionnement du tube flash, on utilise un condensateur de capacité $C$. Ce condensateur est chargé à l’aide d’un circuit électronique alimenté par une pile.

[Lire]

Condensateur et éclairage d'un train miniature

Le modélisme ferroviaire est une activité qui passionne petits et grands.
Ce loisir repose sur la reproduction la plus fidèle possible de l’activité ferroviaire à échelle réduite, le plus couramment à l’échelle 1/87.
L’alimentation des trains miniatures se fait traditionnellement par les rails en $\pu{12 V}$ continu.
Moteurs des locomotives, éclairages des matériels roulants ou fixes, signalisations, aiguillages…, autant d’éléments qui demandent à l’amateur une bonne connaissance de l’électricité et beaucoup d’ingéniosité.

[Lire]

Annale : Airbag et condensateur, quel rapport ?

Les technologies développées dans l’industrie microélectronique ont été transposées avec succès pour fabriquer des microsystèmes électromécaniques, c’est-à-dire des systèmes miniaturisés qui intègrent sur une même puce des parties mécaniques (capteurs d’accélération ou de pression, miroirs, micromoteurs) et des circuits électroniques associés. Un des premiers microsystèmes à avoir été développé est l’accéléromètre. Il est entre autres utilisé pour déclencher le gonflage des airbags des véhicules en cas de choc brutal. L’accéléromètre est constitué de deux pièces en forme de peignes complémentaires. L’une est fixe et constitue le cadre, l’autre est mobile à l’intérieur de ce cadre, suspendue par une lamelle flexible, sans contact entre les deux parties. L’ensemble constitue un condensateur. En cas de choc brutal du véhicule, la partie mobile se déplace par inertie dans le sens opposé au mouvement, comme le passager d’un bus qui est debout et se trouve projeté en avant quand le bus freine (voir figure 3). Ce changement de distance entre le peigne mobile et le cadre modifie la capacité du condensateur. Dès que le circuit intégré détecte ce changement de capacité, il commande le gonflage de l’airbag, avant même que le conducteur et les passagers du véhicule ne soient projetés en avant.

[Lire]

Annale : Le super condensateur prêt à sortir de l'ombre

Promis à un grand avenir, les super condensateurs sont des dispositifs de stockage de l’énergie, intermédiaires entre les accumulateurs électrochimiques et les condensateurs traditionnels. Leurs applications, qui n’en sont qu’à leurs débuts, touchent de nombreux domaines tant dans l’électronique de grande diffusion que dans l’électronique de puissance, notamment en ouvrant des perspectives intéressantes dans le domaine des véhicules hybrides.

Charge d’un condensateur à courant constant

Partie pas au programme mais qui peut vous aider à mieux appréhender la relation entre l’intensité du courant électrique et la charge.

Une première méthode consiste à charger le condensateur à l’aide d’un générateur délivrant un courant d’intensité I constant, selon le montage suivant.

[Lire]

Exercices de synthèse

Calculer des durées de propagation

Dans cette bande dessinée, Averell Dalton place son oreille sur un rail en acier afin d’entendre le train.

Célérité du son :

  • dans l’air : $\pu{340 m.s-1}$ ;
  • dans l’acier : $\pu{5000 m.s-1}$.

Le train, situé à une distance $d = \pu{1000 m}$ d’Averell, émet un bruit caractéristique en passant sur un aiguillage.

  1. Au bout de quelle durée $\Delta t_A$ ce bruit est-il perçu par Averell ?
  2. Au bout de quelle durée $\Delta t_J$ est-il perçu par Joe qui se tient debout à ses côtés ?
  3. Avec quelle avance Averell perçoit-il ce bruit par rapport à Joe ?

Réponse
  1. $\Delta t_A = \dfrac{d}{v_{\text{acier}}}$

A.N. $\Delta t_A = \dfrac{\pu{1000 m}}{\pu{5000 m.s-1}} = \pu{0,200 s}$.

[Lire]

Le dipôle (R,C)

Les premiers condensateurs sont apparus vers 1745. Il s’agissait en fait d’une bouteille de Leyde : une fiole à moitié remplie d’eau dont l’ouverture était obturée par un bouchon de liège percé d’une tige métallique trempant dans l’eau.

La première application de ce condensateur était de donner des commotions (chocs électriques ou électrisations) au public dans les foires. Par exemple, à Versailles, on présenta au roi Louis XV l’expérience de la décharge d’une grosse bouteille de Leyde à travers le circuit formé de plus de deux cents courtisans.

[Lire]

Électrocinétique

L’électrocinétique est l’étude de la circulation des courants électriques dans des dispositifs reliés à une alimentation électrique : l’étude de l’installation électrique d’une maison ou d’un appartement est typiquement un problème d’électrocinétique. Dans le domaine de l’électrocinétique, les circuits sont en général composés d’éléments simples : un générateur, desrésistances*, desinductanceset descapacités. On peut également y trouver des transformateurs et d’autres machines électriques.L’essentiel consiste, finalement, à distribuer une certaine puissance électrique venant de l’alimentation aux différents éléments du circuit.

[Lire]

Caractéristiques des ondes mécaniques progressives

Qu’est ce qu’une onde progressive ?

Étude de quelques simulations de propagation d’ondes mécaniques

Onde progressive de compression

Onde progressive se propageant le long d'une corde

PhET Colorado

Onde mécanique progressive

Une perturbation/déformation correspond à la modification d’une propriété mécanique (vitesse, position, …) des constituants d’un milieu matériel.
On appelle onde mécanique progressive le phénomène de propagation d’une perturbation dans un milieu matériel, de proche en proche, sans transport de matière mais avec transport d’énergie.

Onde progressive longitudinale

Une onde progressive est dite longitudinale lorsqu’elle se propage selon une direction parallèle à la direction de la déformation. Onde longitudinale le long d'un ressort

[Lire]